Islande - France : la défense s’est déchirée, un chiffre inquiétant atteint | OneFootball

L'équipe de France a affiché une fragilité défensive loin d'être rassurante hier soir sur la pelouse de l'Islande. De quoi agacer chez les Bleus.

En concédant l’ouverture du score pour la 50e fois sous l’ère Didier Deschamps, l’équipe de France a franchi un cap peu flatteur. Le bilan de ces situations est révélateur : 17 victoires, 12 nuls, 21 défaites. Plus inquiétant encore, les Bleus n’ont plus réussi à s’imposer à l’extérieur après avoir été menés au score depuis le 10 septembre 2013, en Biélorussie. Douze ans d’impuissance lorsqu’il faut réagir loin de leurs bases.

Lundi soir, en Islande, ce scénario s’est une nouvelle fois répété. Menés, revenus, puis passés devant grâce à Jean-Philippe Mateta (68e), les Bleus ont vu leur avantage s’évaporer dès l’action suivante. Une erreur d’alignement a offert à Kristian Hlynsson l’occasion d’ajuster Mike Maignan pour le 2-2 final. Une séquence symptomatique des errements défensifs tricolores.

En conférence de presse, Didier Deschamps n’a pas cherché d’excuses sur les faiblesses défensives de son équipe. « On ne doit pas prendre ce deuxième but. On a fait une erreur. On ne doit pas se faire transpercer aussi haut. Le porteur de balle n’est pas cadré, les joueurs sont mal positionnés et nous sommes trop hauts sur le terrain. Nous étions peut-être encore en train de fêter notre deuxième but. »

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Koundé endosse la responsabilité du but

Si le sélectionneur a reconnu un relâchement collectif, Jules Koundé a endossé la responsabilité du but de manière plus personnelle. « Je n’ai pas revu le but, mais j’ai la sensation que je peux faire beaucoup mieux. On se fait transpercer un peu facilement et j’ai eu un mauvais réflexe de monter, de faire ce pas en avant alors qu’il fallait reculer. C’est un réflexe que j’ai pris en club, mais qui nous coûte cher. »

Sur l’action, William Saliba est battu dans son duel, Dayot Upamecano se retrouve trop haut et Koundé, en couverture, tente de jouer un hors-jeu mal calibré. Résultat : une défense disloquée, une transition islandaise fatale et un nouveau symbole d’instabilité dans le secteur censé être le plus solide. Entre le chiffre symbolique des 50 ouvertures du score concédées et la décennie d’échecs à l’extérieur après avoir été menée, la France de Deschamps voit réapparaître ses vieux démons : une défense vulnérable, qui ressemblait pourtant fort à une défense type pour la Coupe du monde dans quelques mois...

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