PSG : "Son statut de victime se retourne contre elle" assure l'avocat de Kheira Hamraoui

In partnership with

Foot National

·17 novembre 2025

PSG : "Son statut de victime se retourne contre elle" assure l'avocat de Kheira Hamraoui

Ce lundi 17 novembre se tenait le procès aux prud’hommes opposant le PSG à Kheira Hamraoui. La joueuse, qui poursuit le club pour harcèlement moral après son agression fin 2021, réclame plus de trois millions d’euros d’indemnités.

Peu de gens aiment les lundis, le PSG n'aime surtout pas ce lundi 17 novembre qui est la date des audiences aux prud'hommes opposant le club à Kylian Mbappé et Kheira Hamraoui dans deux affaires distinctes. Pour l'affaire impliquant la joueuse, le club de la capitale est poursuivi pour harcèlement moral après l'agression subie fin 2021 par la milieu de terrain. Selon les informations de RMC, la joueuse de 35 ans réclame plus de trois millions d'euros d’indemnités. Pour la défense de la native de Croix (Nord), son avocat Me Garbarini est revenu sur les circonstances de son agression le 4 novembre 2021. L'avocat explique que le 10 novembre 2021, avec la garde à vue d'Aminata Diallo, commence le harcèlement moral envers Kheira Hamraoui. Parce qu'Aminata Diallo a avec elle des coéquipières qui vont prendre fait et cause pour elle comme nous le révèle RMC :

OneFootball Video

"Aminata Diallo va fédérer autour d’elle deux joueuses, deux attaquantes, qui vont décider à partir de ce moment-là de mettre complètement à l’écart Kheira Hamraoui quand elle va revenir sur le terrain. Pendant cinq mois, de début janvier jusqu'à la fin de saison, madame Hamraoui va vivre l'enfer. Katoto et Diani refusent lors d'un match d'adresser des passes le 23 janvier. J'ai pour en attester des mails de l'agent de la joueuse au PSG ou des articles de presse qui retraduisent ce qu'ils ont vu."

Toujours selon les informations du média sportif, l'avocat de l'ancienne joueuse de l'OL a évoqué d'autres faits comme celui de mars 2022, quand Hamraoui marque un but et que Katoto et Diani refusent de célébrer avec elle. Expliquant : "Son statut de victime se retourne contre elle", puis de lister tous les cas d'accrochages entre les deux joueuses ensuite.

"On ne demande pas réparation à son employeur parce qu'il est riche."

La réponse du club ne s'est pas fait attendre puisque Me Louzier, l'avocat du PSG, a pris la parole dès la fin de la prise de Me Garbarini comme le rapporte RMC :

"On ne demande pas réparation à son employeur, plus de 3,5 millions d'euros soit 240 mois de salaires, parce qu'il est riche. Tout le problème de ce dossier, c'est qu'il n'y a pas de pièces. Elle n'a jamais écrit. Il n'y a que des articles de presse, et des écrits de son agent. On a sanctionné les personnes qui ont pu l'insulter, on a fait sortir madame Diallo du club, salariée protégée en CDD. Elle nous a remerciés Madame Hamraoui."

L'avocat du club a cité des propos de Kheira Hamraoui : "Si je n'avais pas été protégée comme l'a fait le PSG, je n'aurais pas pu me reconstruire." Après une quarantaine de minutes Me Louzier conclut son plaidoyer pour répondre à la demande de préjudice demandée par Hamraoui qui est selon lui :

"Une demande absolument pas fondée, sans une seule pièce. Je vous demande de débouter, et de condamner Mme Hamraoui à une somme de 5.000 euros. J'aurais pu faire une demande de dommages et intérêts pour action abusive de certains avocats intervenus dans ce dossier, qui ont pilonné le PSG de lettres pour obtenir une transaction."

Les deux parties seront fixées le 16 décembre, date du prononcé de l'affaire Hamraoui.

Retrouvez l'actualité du monde du football en France et dans le monde sur notre site avec nos reporters au coeur des clubs.